general information - Russian Bass-Baritone, Evgeny Nikitin
Reviews of <Tosca>
Reviews of <Wagner Concert with OPRL>
Res Musica: EVGENY NIKITIN ET L’OPRL INTERPRÈTENT WAGNER
Evgeny Nikitin possède certainement le charisme nécessaire aux héros wagnériens. Les moyens vocaux sont généreux sans être agressifs pour autant. Dans la Romance à l’étoile extraite de Tannhaüser , Christian Arming maîtrise parfaitement les rennes de son orchestre qui trouve sa juste place tantôt d’accompagnateur, tantôt de narrateur. Quant aux Adieux de Wotan à sa Walkyrie, nous les avons trouvés des plus réussis. Nous aurions tout au plus apprécié que l’orchestre qui clôt ces adieux sur la répétition du leitmotiv du « sommeil de Brünnhilde », soigne davantage le diminuendo progressif qui fait toute la beauté de ce final. Quant au glockenspiel très présent au travers de ces pages, nous espérons qu’au disque, il pourra se montrer moins présent à l’avant plan de l’image sonore.
http://www.resmusica.com/2015/02/28/evgeny-nikitin-et-loprl-interpretent-wagner/
Reviews of <Verdi's Requiem with OCRTVE>
codalario.com: 'REQUIEM' DE VERDI POR CARLOS KALMAR Y LA ORQUESTA Y CORO DE RTVE
En el cuarteto vocal se encontró mejores y mayores intervenciones que en los últimos escuchados en la capital. Exceptuando a la soprano Angelina Ruzzafante, quien cumplió correctamente con su cometido pero que, concentrada en su línea de canto, bien podría haber cantado Quid sum miser, Libera me o Teo en el parque sin haberse notado la diferencia dramática, el resto de solistas hizo y se deshizo por dotar de contenido, de drama a sus pentagramas, especialmente mezzosoprano y tenor.
Aquiles Machado cantó hacia delante, apostando todas sus cartas, con alguna dificultad en agudos llevados a forte pero de sincera emisión e intenciones en el juego de dinámicas, de elegantes filigranas en Hostias et preces. Evgeny Nikitin, de emisión algo leñosa, se hizo con su parte sin mayor dificultad, y en la búsqueda y transmisión del drama brilló María José Montiel, quien tan pronto regaló todo el terciopelo en Agnus dei como dibujó toda la gravedad de un siempre/aeternum en Lux aeterna, donde llevó al dolce elpiadoso/pius es, dejando previamente a flor de labio la vida y la muerte en el Offertorium. Increíble.
Reviews of <Fidelio>
L'ape musicale:
Un Fidelio appassionato guidato dalla saggia bacchetta di Zubin Mehta; finalmente, alla terza recita, l’opera inaugurale del Maggio Musicale Fiorentino gode della revoca degli scioperi.
http://www.apemusicale.it/joomla/recensioni/17-opera/opera2015/1549-firenze-fidelio-03-05-2015
La voce:
Con Metha e Pier'Alli un Fidelio di grande spessore
http://voceditalia.it/articolo
il corriere musicale:
Il capolavoro di Beethoven torna a Firenze nell’allestimento di Pier’Alli. Sotto la solida direzione di Zubin Mehta agiscono specialisti del repertorio wagneriano
http://www.ilcorrieremusicale.it/2015/05/04/fidelio-inaugura-il-mmf/
Review of <CHOWANSCHTSCHINA>
Online Merker: Wiener Staatsoper: „CHOWANSCHTSCHINA“ am 30.09.2015
Das gilt auch für Evgeny Nikitin in der Rolle des Schaklowity. So eine gewaltige durchdringend tolle Stimme hört man wirklich selten. Eine sehr einprägsame Leistung, die große Soloszene wo er nicht nur Volumen, sondern auch große schöne Pianobögen singen konnte.
http://der-neue-merker.eu/musiktheater
Reviews of <Wagner Opera arias (CD)>
FORAM.OPERA
Evgeny Nikitin et Richard Wagner, voilà un couple qui a, il y a de cela quelques étés, défrayé la chronique. L'histoire est connue, et elle en dit long sur les liens qu'à tort ou à raison, on entend établir entre la musique de Wagner et « un passé qui ne passe pas ».
Or donc, Evgueni Nikitin devait incarner le Hollandais dans la nouvelle production du Vaisseau Fantôme à Bayreuth en 2012. L'intéressé, dans son jeune âge, avait fait ses premiers pas musicaux comme batteur dans un groupe de hard-rock: les vidéos circulaient, le montrant suant sur sa batterie, dans un déluge de décibels. On tenait là la (petite) dose de scandale qui sied à chaque première bayreuthienne, surtout sous l'ère Katarina. Les répétitions étaient bien avancées lorsque, la veille de la générale, la chaîne de télévision ZDF exhuma une vidéo datant de 2008, laquelle permettait de contempler sur la poitrine du baryton torse nu un imposant tatouage représentant de façon indubitable une croix gammée. Emoi, scandale, opprobre, infamie, enfer et damnation : voilà qu'à deux jours de l'ouverture du festival, ressurgissaient les heures les plus sombres de l'histoire de la Colline sacrée, son accointance avérée avec le IIIe Reich et, au delà, l'antisémitisme avéré de Wagner. Pour couper court à toute polémique, Nikitin quitta Bayreuth, en accord avec les deux soeurs Wagner, nouvelles gardiennes du temple, à moins que ce ne fut à leur demande. Samuel Youn remplaça l'infortuné tatoué, et l'on s'empressa d'oublier l'incident.
C'est dire que l'on attendait cet album avec curiosité. Difficile de ne pas y voir, de la part du chanteur, une forme de pied de nez : la photo de la couverture, qui fait fortement penser à un succès bien connu de Fernandel (« Je suis un dur, un vrai, un tatoué »), lève le moindre doute à cet égard... Faut-il dès lors voir dans ce récital la volonté de laver l'affront de juillet 2012, en montrant que la consécration bayreuthienne qui était programmée ne faisait aucun doute ? Voire...
Quelles que soient les motivations ayant présidé à l'enregistrement de ce récital, on aurait tort de réduire Evgeny Nikitin à ses oripeaux de loubard du lyrique. Ce serait oublier que depuis près de 15 ans, il promène sur les principales scènes lyriques (New York, Paris, Munich, Dresde, Leipzig, Berlin...) ses incarnations régulièrement saluées de Telramund, Amfortas, Gunter (par exemple à l'Opéra de Paris), Fasolt, Klingsor, Wotan, ou du Hollandais, (notamment sous la direction dégraissée de Marc Minkowski). On avait, en 2012, dans ces colonnes, salué de manière appuyée sa prestation en Amfortas dans le Parsifalpar ailleurs bien aseptisé dirigé par Marek Janowski.
Ce disque confirme ces jugements flatteurs, et de fort belle manière. Ce qu'on y entend montre que les soeurs Wagner (et avant elles quelques autres) n'avaient pas tort en voulant confier à ce chanteur des rôles wagnériens de premier plan. D'entrée, on est frappé par la somptuosité du timbre, plein, riche de substance tout en étant mordant et incisif, et d'une grande homogénéité sur l'ensemble de la tessiture. On admire la capacité à projeter, le clarté de l'émission, tout comme la maîtrise du souffle et de la ligne. Rien de pâteux, de gris ou de terne. Le chant est par ailleurs constamment surveillé, évitant l'héroïsme de pacotille trop souvent de mise dans ce répertoire. En impressionnant dans l'imprécation (« Durch dich musst'ich verlieren », de Lohengrin), la déclamation, mais aussi dans le murmure, l'intériorité, la complainte (romance à l'étoile de Tannhäuser, « Dich frage ich », du Vaisseau Fantôme, « Der Augen leuchtendes Paar » de La Walkyrie), Nikitin se hausse au niveau des meilleurs. Mieux encore, il administre la preuve de sa capacité à briller dans les rôles nobles (Wolfram, le Hollandais, Wotan) comme dans les rôles sombres et maléfiques (Telramund), comme bien peu avant lui.
Au sommet, on placera les vingt minutes de la première scène de l'acte II de Lohengrin : cet extrait, très rarement enregistré de manière isolée, permet de saisir l'absolue adéquation vocale et dramatique de Evgeny Nikitin avec le personnage de Telramund, qui n'a rien, ici, d'un pleutre ou d'un geignard. La manière dont il fait un sort au redoutable arioso « Durch dich musst'ich verlieren » - qui laisse tant de barytons exsangues et à bout de voix- chanté ici à pleine puissance, se jouant de la tessiture impossible, est proprement jubilatoire ! Sa partenaire,Michaela Schuster, campe une Ortrud idéalement insinuante et vipérine, en même temps qu'elle est vocalement opulente: hautement réjouissant ! Du chant wagnérien comme on en entend trop rarement. On s'en voudrait, à ce stade, de ne pas mentionner la prestation de l'Orchestre philharmonique royal de Liège, riche en qualités premières, et qui sait à merveille varier les climats, sous la direction alerte et bienvenue de Christian Arming. Ils prennent toute leur part -qui n'est pas mince- à la réussite de l'ensemble.
Seul regret à l'écoute de ce programme: l'enchaînement des morceaux, qui n'a ni queue ni tête. Rien à dire sur l'ouverture du Vaisseau fantômepuis le monologue du Hollandais. Mais pourquoi diantre avoir fait précéder la première scène du II de Lohengrin, sombre, torturée, qui suinte le fiel et la rancœur, du prélude du III, qui est un jaillissement de joie exubérante ? A tout prendre, le prélude du I aurait mieux été en situation. Faire suivre cette séquence par la Romance à l'étoile déconcerte tout autant. Mais que dire du choix consistant à faire suivre cette Romance à l'étoile par... la marche funèbre du Crépuscule des Dieux (la transition est rude), elle-même suivie, au mépris de toute chronologie, par les Adieux de Wotan ? Qu'importe: l'auditeur replacera les séquences dans l'ordre idoine (on suggère 1-2-5-4-3-7-6), et savourera une prestation vocale qui confirme la place de son auteur dans la cour des grands. Une voix comme celle-là, on en redemande, même tatouée !
http://www.forumopera.com/cd/evgeny-nikitin-wagner-opera-arias-evgeny-nikitin-par-dela-les-tatouages
ResMusica: LE FABULEUX WAGNER DE NIKITIN ET ARMING
Chassé de la Colline Verte en 2012 à cause d’un tatouage politiquement incorrect, Evgeny Nikitin poursuit tout de même une carrière internationale. Ainsi, il vient de publier son premier récital solo consacré exclusivement à Richard Wagner.
« Die Frist ist um ». Quelques notes, quelques mots suffisent à Evgeny Nikitin pour créer une atmosphère. On tend l’oreille, on est captivé par cette voix sombre et mystérieuse qui semble faite pour donner vie au mythique Hollandais volant. Et puis : quelle puissance dans le désespoir, quelle intensité dans l’invocation de l’ange-gardien ! Les extraits qui s’ensuivent confirment cette première impression. Le baryton-basse russe est un maître des couleurs Evgeny Nikitin singt "Wagner Opera arias", un maître aussi du verbe grâce à une diction allemande qui ferait pâlir bien des chanteurs germanophones. Wolfram doux et rêveur, Telramund sauvage et furieux, Wotan à la fois majestueux et vulnérable – Nikitin réussirait un parcours sans faute s’il n’y avait pas cette fâcheuse tendance à pousser les aigus pourtant sûrs et puissants.
Passons sur l’Ortrud trémulante de Michaela Schuster pour nous arrêter à la direction magistrale de Christian Arming au pupitre d’un Orchestre Philharmonique Royal de Liège en grande forme. Passionnant sans être pathétique, héroïque sans sombrer dans un déferlement de décibels, le Wagner de ce chef autrichien s’avère captivant d’un bout à l’autre.
Signalons enfin une notice pour le moins bizarre. Les textes allemands ont été rédigés, semble-t-il, par un débutant dans l’apprentissage de la langue de Goethe. Ainsi, nous apprenons par exemple que Wagner a pris l’avion pour se rendre de Riga en Grande-Bretagne ….
http://www.resmusica.com/2015/10/17/le-fabuleux-wagner-de-nikitin-et-arming/
Arvendzeitung: Evgeny Nikitin singt "Wagner Opera arias"
Der russische Bariton Evgeny Nikitin singt auf seiner ersten Solo-CD Szenen aus Opern von Richard Wagner
Auf dem Cover sieht er in seiner Lederjacke aus wie ein düster brütender Rocker. Und das ist er in gewisser Weise auch: Bis 2010 spielte der in Murmansk geborene Evgeny Nikitin Schlagzeug in einer Black Metal Band.
Aus dieser Ära stammt seine Ganzkörpertätowierung. Sie verhinderte 2012 Nikitins Debüt bei den Bayreuther Festspielen. Ein Motiv war als Hakenkreuz deutbar. Die Wagner-Schwestern merkten das erst nach einer TV-Reportage kurz vor der Premiere und nötigten den Sänger, die Titelpartie im „Fliegenden Holländer“ niederzulegen.
Nikitins Karriere hat es kaum geschadet. Der Bassbariton ist an den großen Opernhäusern zwischen Sankt Petersburg, Wien, Chicago und Paris gut im Geschäft. Ende November singt die Rolle des Ruprecht in Sergei Prokofjews Oper „Der feurige Engel“ im Nationaltheater. Dort war er schon als Fliegender Holländer, Telramund und Heerrufer zu hören.
Er ist der erste Russe, der mit Wagner international erfolgreich ist. Und deshalb widmet er auch seine erste Solo-Platte dem Meister. Und natürlich beginnt er mit „Die Frist ist um“ aus dem „Fliegenden Holländer“.
Nikitin singt nahezu akzentfrei – das ist beachtlich. Bei der Anrufung des erlösenden Engels scheint es, als übernehme ein anderer Sänger, so überraschend tenoral wird seine Stimme. Er hat die Kraft und den Stimmumfang für diese schwierige Rolle. Aber kaum das richtige Timbre: Die apokalyptische Vision des „Wann alle Toten auferstehn“ bleibt beiläufig. Auch sonst ist die Dämonie kaum seine starke Seite.
Als Telramund macht Nikitin eine gute Figur. Fast ideal gelingt ihm der „Abendstern“ aus „Tannhäuser“. Denn sein Bariton ist bei aller Macht im Kern lyrisch. Und so passt das martialische Foto kaum zu seinem Gesang.
Die von Christian Arming und dem Orchestre Philharmonique Royal de Liège ansprechend begleitete Platte endet ambitioniert: mit Wotans Abschied aus der „Walküre“. Vom Weltschmerz des Gottes ist da wenig zu spüren, und die Passage „Nach Weltenwonne mein Wunsch mir verlangte“ bleibt ohne Emphase.
Dafür stört das schneidende Timbre. Es passt viel besser zu Charakterpartien wie dem Klingsor oder den athletischen Übungen des russischen Repertoires. Nikitin mag kein Wotan sein. Aber seinen Ruprecht im „Feurigen Engel“ darf man dennoch gespannt erwarten.
Reviews of <The Fiery angel>
SÜDWEST PRESSE:
Jubel für Koskys "Feurigen Engel" in München
Die Deutsce Bühne:
Die Hölle ist eine Geschmacksverirrung
BR-Klassik:
Ein musikgewordener Drogenrausch
the New York Times:
‘The Fiery Angel,’ Devilishly Tough Prokofiev
Financial Times:
The Fiery Angel, Nationaltheater, Munich — ‘Savage, gripping’
http://www.ft.com/cms/s/0/97cb5b1a-9816-11e5-9228-87e603d47bdc.html
Merkur.de:
Zimmer mit Einsicht
Mittelbayerische:
Eine Frau kommt im Liebeswahn um
bayerische-staatszeitung:
Orgie mit Biss
https://www.bayerische-staatszeitung.de/staatszeitung/kultur/detailansicht-kultur/artikel/orgie-mit-biss.html
Neue Zürcher zeitung:
Prokofjews «Feuriger Engel» stellt die Ausübenden vor immense Herausforderungen. Die Erstaufführung an der Bayerischen Staatsoper brachte keine überzeugende Regie, aber grossartige Sängerleistungen.
http://www.nzz.ch/feuilleton/buehne/das-aufgeklaerte-ich-1.18657767
Reviews of <LOHENGRIN>
Place de l'Opera:
Hemelse Lohengrin in het Concertgebouw
Het Koninklijk Concertgebouworkest had flink uitgepakt voor zijn uitvoering van Wagners Lohengrin op vrijdag 18 december. Er was een regisseuse om het geheel van een mise-en-espace te voorzien, het Koor van de Nationale Opera was naar het Concertgebouw gehaald en er waren absolute topsolisten geëngageerd. Het resultaat was een overrompelende muzikaal-dramatische ervaring.
http://www.operamagazine.nl/featured/34996/hemelse-lohengrin-in-het-concertgebouw/
NRC.nl:
De decibellen worden flink opgeschroefd bij Lohengrin
http://www.nrc.nl/next/2015/12/22/de-decibellen-worden-flink-opgeschroefd-bij-loheng-1568849
Das Opernglas:
MÜNCHEN Der feurige Engel 29. November ∙ Nationaltheater Autor: J.-M. Wienecke
Als zweite Erstaufführung in der noch jungen Saison und zugleich als fulminanten Abschluss hochkarätiger Neuinszenierungen im laufenden Kalenderjahr servierte die Bayerische Staatsoper am 1. Advent ihre mit wahren Begeisterungsstürmen gefeierte Premiere von Sergej Prokofjews 1954 erst posthum in Paris uraufgeführter Oper »Der feurige Engel«. Ein musiktheatralisches Opus von fesselnder Sogkraft, das zunächst nur langsam in Gang kommt, dann aber alle Register zieht und damit trotz aller Vorbehalte, die im Detail vorzutragen wären, geradezu suggestive Spannung erzeugt. Was die an Effekten reiche Partitur nicht schaffte, dafür sorgte Barrie Koskys geniale Inszenierung, die eine optische Reizflut ohnegleichen bereithielt, eine wahres Höllenfeuer entfachte und durch ihre konsequente Linie immer wieder neue Aspekte eröffnete. Renata, die zentrale Figur in diesem Spektakel zwischen Wahn und Wirklichkeit, ist Dreh- und Angelpunkt der Handlung. Der „feurige Engel“ Madiel, der in der Münchner Inszenierung unsichtbar bleibt, bestimmt ihr Schicksal von Kindestagen an. Zunächst in reiner religiöser Begeisterung. Doch das ändert sich, als körperliche Begehrlichkeiten ins Spiel kommen. Im klassisch theologischen Sinne würde man von einer Besessenen sprechen, die an der unerfüllten Liebesbeziehung zu ihrer transzendenten Bezugsperson letztlich zerbricht. De facto wird sie dem Inquisitor (Goran Juric) überliefert und erst auf diese brutale Weise von ihrem Trauma befreit. Die weibliche Hauptrolle verlangt von der Interpretin schier unerschöpfliche stimmliche Reserven, reizt die Extreme aus und stand schon deshalb einer erfolgreicheren Rezeptionsgeschichte des Werks bisher immer wieder entgegen. Ein Gastspiel des Mariinsky-Theaters zur Jahrtausendwende im Festspielhaus Baden-Baden ist in bester Erinnerung, ebenso die erfolgreichen Erstaufführungen in Berlin und jüngst in Düsseldorf. Das außergewöhnliche Potenzial der Partitur und die ambitionierten szenischen Deutungen haben stets nachhaltigen Eindruck hinterlassen. Im Nationaltheater vertraute man nach der Absage der ursprünglich vorgesehenen Evelyn Herlitzius auf erfahrene Unterstützung aus Moskau: Svetlana Sozdateleva hatte die Partie unverkennbar gut „drauf“, gab ihr Letztes und nicht selten noch ein bisschen mehr. Auch sie ließ Grenzen erkennen, schraubte ihren in allen Lagen präsenten, äußerst flexiblen und dabei im Timbre angenehmen Sopran immer noch weiter ganz hoch hinauf, um den wilden Ausbrüchen der gepeinigten Seele Nachdruck zu verleihen, selbst dann noch, wenn die pure Vernunft den Dienst längst hätte verweigern müssen. Sozdateleva, schon an Berlins Komischer Oper erfolgreich mit der Renata unterwegs, sang, tobte und raste mit derartiger Intensität, als ginge es an diesem denkwürdigen Abend um ihr eigenes Leben. Eine bravouröse Leistung und ein fulminantes Hausdebüt, das sich tief einbrannte und den Zugang zu dieser alles andere als leicht verdaulichen Form modernen Musiktheaters ganz wesentlich erleichterte, vielleicht überhaupt erst möglich machte.
Ihr zur Seite stand Evgeny Nikitin und begeisterte nicht minder mit seiner Interpretation des Ruprecht, der neuen Bezugsperson, an der Renata ihren Wahn zwischen Realität und transzendenter Irrationalität furious in immer neuen Schattierungen abarbeitet. Der russische Heldenbariton überwältigte mit der Kraft seiner Persönlichkeit und der starken stimmlichen Präsenz, die ihn zu einem echten Gegenpol werden ließ, wahrlich alles andere als ein Weichei. Hier blieben keine Wünsche offen. Mit schneidendem Tenor triumphierte Vladimir Galouzine als Agrippa von Nettesheim. Heike Grötzinger (Schenkwirtin) und Elena Manistina (Wahrsagerin) lieferten nicht minder einwandfreie Leistungen. Ebenso schrille wie wunderbar eindringliche Charakterstudien steuerten Kevin Conners (Mephistopheles) und Igor Tsarkov (Faust) bei.
Der Regisseur und seine Bühnenbildnerin Rebecca Ringst – herausragend auch die Kostüme von Klaus Bruns – boten ein völlig abgedrehtes Spiel um unerfüllte Triebe und obsessive Seelenqualen. Das feudal ausgestatte Hotelzimmer des „Belvedere“, das zum zentralen Spielort der Oper wurde, zeigte Jürgen-Rose-Qualitäten in klassisch opulenter Manier, erfuhr durch seinen höchst flexiblen Zuschnitt und permanente Verwandlungen sowie vorbildliche Beleuchtungsregie (Joachim Klein) faszinierende Universalität. Hier wurde Hand in Hand gearbeitet und auf bewundernswerte Weise ein Resultat der Extraklasse erzielt. Doch war dies nur die szenische Basis für das faszinierende Panoptikum surrealen Ideen-Überschwangs, das mutig keine Provokation ausließ. Faszinierend die furios alle Sittengrenzen sprengende Choreografie der imposanten Bewegungsgruppe (Otto Pichler). Nicht einmal dafür gab es Widerspruch. Dem exemplarisch aufgebauten Sog der Inszenierung vermochte sich letztlich niemand zu entziehen.
Vladimir Jurowski am Pult des optimal disponierten Bayerischen Staatsorchesters, unterstützt durch den ebenso gut vorbereiteten Staatsopernchor (Stellario Faggone), bot jene packende Interpretation, die das Kräftemessen mit der Szene erst ermöglichte. Prokofjews Partitur leuchtete, brodelte, forderte das Ensemble wie in einem einzigen Rausch zu höchster Konzentration.